Avant/Après : De la galère au bonheur dans ce deux-pièces bijou
La détermination de cette photographe est venue à bout de la rénovation complexe de son deux-pièces à Paris
S’il a fallu à chacun d’entre nous beaucoup de résilience pour traverser l’année 2020, cette photographe a eu besoin du double. Le petit deux-pièces de 30 m² qu’elle a acheté en 2018, quartier Goncourt à Paris, devait être son nid douillet. Il s’est transformé, au moins au début de l’histoire, en une succession de galères. Alors que les travaux avaient débuté avec un premier architecte, une fragilité dans la dalle du sol de la pièce principale a été mise à jour, stoppant net le chantier. S’en est suivi un an et demi d’études avec le syndic et la copropriété et de travaux lourds pour reprendre la structure de l’étage et retaper la chape. Beaucoup auraient baissé les bras, incriminant le lieu pour ses mauvaises ondes. Battante, la propriétaire a décidé de mener à bien son objectif en revoyant sa méthode d’approche. Reprenant le projet à la base, elle a mené ses propres investigations pour cerner ses besoins en termes d’aménagement d’espace, de fonctions et de style. Puis, pour se faire épauler dans le chantier, elle a contacté Laura Loustau, une architecte d’intérieur repérée au détour des réseaux sociaux et d’un reportage paru sur Houzz. Cette rencontre lui a redonné le sourire et la force de parvenir à son but.
Avant. La propriétaire a choisi ce 30 m² dans l’un de ses quartiers préférés et il lui semble une merveilleuse affaire. Partitionné en trois pièces sur cour, dans un vieil immeuble de faubourg en pans de bois, l’appartement présente une « grande » chambre à droite, un petit salon à gauche et au centre, au niveau de l’entrée, une cuisine/salle de bains.
Bien décidée à relancer son projet après les travaux de structure, la propriétaire fait un nombre de recherches colossales. Ambiances, matières et choix d’un nouveau professionnel de l’aménagement l’occupent intensément.
Bien décidée à relancer son projet après les travaux de structure, la propriétaire fait un nombre de recherches colossales. Ambiances, matières et choix d’un nouveau professionnel de l’aménagement l’occupent intensément.
Après. La rencontre avec l’architecte d’intérieur Laura Loustau initie une belle collaboration et signe la reprise du projet. Fin 2019, la professionnelle visite le bien juste avant la pose de la nouvelle dalle. « C’est vrai que ce deux-pièces était séduisant en termes d’espace avec son rectangle régulier et ses trois fenêtres pour une petite surface. Son plan avait du potentiel. Scindé par un porteur, il présentait une grande pièce, dans laquelle on entrait, et une plus petite. Le plan tel quel était propice à placer la suite parentale d’un côté et, de l’autre, la pièce de vie avec la cuisine, le salon/salle à manger », se remémore la professionnelle.
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La propriétaire confie à Laura une clef USB contenant le fruit de ses recherches, une démarche précise que l’architecte d’intérieur comprend très bien à la lumière des déboires qu’elle lui a confiés. « Le cahier des charges était très fourni. Elle savait exactement ce qu’elle voulait. Elle avait envie de détails déco forts, un jeu de couleurs et de motifs affirmés et souhaitait meubler dans un style vintage des années 50 avec du mobilier qu’elle possédait », explique la pro.
De son côté, Laura travaille en plan, en images de références puis en 3D pour maximiser le potentiel spatial des lieux. « Mon challenge dans cet appartement était de faire rentrer toutes les fonctions sans perdre la circulation de lumière provenant des trois fenêtres », précise-t-elle. À partir d’un motif d’arche que l’on retrouvait sur de nombreuses photos de références de la propriétaire, elle crée un fil conducteur permettant de magnifier les perspectives et circulations autant que de créer un thème décoratif récurrent.
De son côté, Laura travaille en plan, en images de références puis en 3D pour maximiser le potentiel spatial des lieux. « Mon challenge dans cet appartement était de faire rentrer toutes les fonctions sans perdre la circulation de lumière provenant des trois fenêtres », précise-t-elle. À partir d’un motif d’arche que l’on retrouvait sur de nombreuses photos de références de la propriétaire, elle crée un fil conducteur permettant de magnifier les perspectives et circulations autant que de créer un thème décoratif récurrent.
Avant. Le chantier commence enfin à la fin du mois de janvier 2020. Mais, un mois et demi après, tout doit être à nouveau stoppé pour raison de confinement national. Heureusement, la plupart des commandes de fournitures avaient été passées juste avant ! « Le carrelage commandé chez Casalux a été livré dans les temps et stocké chez l’entreprise qui a profité du confinement pour mettre en œuvre les couches de protection hydrofuge nécessaires sur le terrazzo », explique la pro.
Photo : Art-Milan Mazaud
Après. Une fois le chantier relancé à la sortie du confinement, mi-mai 2020, il ne faut pas plus de deux mois pour tout boucler avec Laura Loustau à la manœuvre. « J’ai fait appel à une entreprise avec laquelle je travaille souvent et qui sait relever les défis de petits espaces soignés. La relation entre la cliente, l’entreprise et moi a été fluide et agréable de bout en bout », affirme-t-elle.
En plus d’être humainement enrichissante, cette composition à quatre mains, entre la cliente et la professionnelle, regorge de bonnes idées. Pour rester dans le thème des motifs géométriques recherché par la propriétaire, l’architecte d’intérieur propose de traiter l’entrée comme une boîte rectangulaire. Un dressing et de plus petits coffrages enserrant le compteur et le tableau électrique jouent les mises en abîme.
Après. Une fois le chantier relancé à la sortie du confinement, mi-mai 2020, il ne faut pas plus de deux mois pour tout boucler avec Laura Loustau à la manœuvre. « J’ai fait appel à une entreprise avec laquelle je travaille souvent et qui sait relever les défis de petits espaces soignés. La relation entre la cliente, l’entreprise et moi a été fluide et agréable de bout en bout », affirme-t-elle.
En plus d’être humainement enrichissante, cette composition à quatre mains, entre la cliente et la professionnelle, regorge de bonnes idées. Pour rester dans le thème des motifs géométriques recherché par la propriétaire, l’architecte d’intérieur propose de traiter l’entrée comme une boîte rectangulaire. Un dressing et de plus petits coffrages enserrant le compteur et le tableau électrique jouent les mises en abîme.
Photo : Art-Milan Mazaud
« Ma cliente désirait une ambiance claire à base de blanc, de bois et de touches pastel. J’ai proposé de contraster l’entrée avec un vert sapin. Une teinte foncée engendre une mise à distance et fait également disparaître les éléments saillants, comme le placard de 60 cm de profondeur. Ce cocon foncé permet aussi de ressentir l’intérieur plus clair lorsque l’on s’avance dans l’appartement », poursuit la pro.
Suspensions : Made.com
« Ma cliente désirait une ambiance claire à base de blanc, de bois et de touches pastel. J’ai proposé de contraster l’entrée avec un vert sapin. Une teinte foncée engendre une mise à distance et fait également disparaître les éléments saillants, comme le placard de 60 cm de profondeur. Ce cocon foncé permet aussi de ressentir l’intérieur plus clair lorsque l’on s’avance dans l’appartement », poursuit la pro.
Suspensions : Made.com
Avant. Au centre du deux-pièces figurait préalablement la cuisine/salle de bains. « Il faut savoir qu’il n’y avait pas d’évacuation pour de vraies toilettes mais uniquement pour un sanibroyeur, ce qui était pour moi un vrai problème. De cette absence a découlé une particularité du plan. J’ai imaginé une estrade pour placer cuisine et toilettes au centre de l’appartement afin de nous repiquer sur la colonne en façade qui passait entre la fenêtre de la chambre et celle de la cuisine. En réalité, il a été possible de noyer les évacuations dans la nouvelle chape, mais nous avons conservé l’idée de l’estrade comme “un geste architectural” », explique Laura.
Photo : Art-Milan Mazaud
Après. La propriétaire souhaite disposer d’une cuisine digne d’un grand appartement. Deux linéaires de 40 et 60 cm de profondeur et séparés de 90 cm se sont nichés dans l’ancienne cuisine-salle de bains. Ce type de plan est l’un des plus efficaces pour cuisiner car il réduit les déplacements et permet de se retourner facilement pour jongler entre plan de travail de préparation et plan de cuisson.
La cuisine est imaginée par l’architecte d’intérieur sur la base de modules standard, de portes en finition chêne véritable et d’un plan de travail en stratifié blanc. Adepte de la simplicité, de la durabilité et de la bonne qualité des matériaux proposés, Laura intègre un évier en émail, « une matière saine et durable » qu’elle conseille souvent.
Module, portes et plan de travail : Ikea ; Crédence : Casalux ; Poignées : Boutons & Poignées
Après. La propriétaire souhaite disposer d’une cuisine digne d’un grand appartement. Deux linéaires de 40 et 60 cm de profondeur et séparés de 90 cm se sont nichés dans l’ancienne cuisine-salle de bains. Ce type de plan est l’un des plus efficaces pour cuisiner car il réduit les déplacements et permet de se retourner facilement pour jongler entre plan de travail de préparation et plan de cuisson.
La cuisine est imaginée par l’architecte d’intérieur sur la base de modules standard, de portes en finition chêne véritable et d’un plan de travail en stratifié blanc. Adepte de la simplicité, de la durabilité et de la bonne qualité des matériaux proposés, Laura intègre un évier en émail, « une matière saine et durable » qu’elle conseille souvent.
Module, portes et plan de travail : Ikea ; Crédence : Casalux ; Poignées : Boutons & Poignées
Photo : Art-Milan Mazaud
Après. La crédence rose en carreaux de faïence 10 x 10 cm a été sourcée par la propriétaire au BHV Marais. « Elle a beaucoup cherché les bonnes affaires et est parvenue à faire de belles économies. Ce carrelage ne coûtait que 30 euros du mètre carré », affirme la pro.
En revanche, la cliente a compris le bien-fondé de casser sa tirelire pour le sol de la cuisine et de la salle de bains, pavé d’un terrazzo véritable contenant des inclusions de verre bleu ciel. « Elle m’avait orientée vers des imitations pour le prix mais le résultat n’était pas satisfaisant. Il faut savoir distiller quelques matériaux de qualité pour que le rendu final s’en ressente, en particulier sur le sol », conseille Laura. Les jeunes femmes ont donc visité ensemble les showrooms de carrelage de la capitale avant de trouver leur bonheur.
Au salon et dans la chambre, un plancher à chevrons est sélectionné par la jeune femme. « Comme pour l’ensemble des finitions, elle a fait un choix radical, optant pour un motif graphique en chevrons et un chêne aux variations de teintes très prononcées comme on ne m’en demande jamais », apprécie la professionnelle.
Terrazzo : Casalux
Après. La crédence rose en carreaux de faïence 10 x 10 cm a été sourcée par la propriétaire au BHV Marais. « Elle a beaucoup cherché les bonnes affaires et est parvenue à faire de belles économies. Ce carrelage ne coûtait que 30 euros du mètre carré », affirme la pro.
En revanche, la cliente a compris le bien-fondé de casser sa tirelire pour le sol de la cuisine et de la salle de bains, pavé d’un terrazzo véritable contenant des inclusions de verre bleu ciel. « Elle m’avait orientée vers des imitations pour le prix mais le résultat n’était pas satisfaisant. Il faut savoir distiller quelques matériaux de qualité pour que le rendu final s’en ressente, en particulier sur le sol », conseille Laura. Les jeunes femmes ont donc visité ensemble les showrooms de carrelage de la capitale avant de trouver leur bonheur.
Au salon et dans la chambre, un plancher à chevrons est sélectionné par la jeune femme. « Comme pour l’ensemble des finitions, elle a fait un choix radical, optant pour un motif graphique en chevrons et un chêne aux variations de teintes très prononcées comme on ne m’en demande jamais », apprécie la professionnelle.
Terrazzo : Casalux
Photo : Art-Milan Mazaud
Après. La pièce de vie regroupe le coin canapé et une salle à manger/espace bureau qui permet d’asseoir jusqu’à huit personnes autour de la table en Formica.
À l’arrière, on note la surélévation de la cuisine sur son estrade qui permet de mieux circonscrire la zone tout en la gardant largement ouverte, en particulier vers l’entrée.
Après. La pièce de vie regroupe le coin canapé et une salle à manger/espace bureau qui permet d’asseoir jusqu’à huit personnes autour de la table en Formica.
À l’arrière, on note la surélévation de la cuisine sur son estrade qui permet de mieux circonscrire la zone tout en la gardant largement ouverte, en particulier vers l’entrée.
Visuel en 3D © Laura Loustau
Le coin salon s’agence autour d’une table basse vintage en palissandre, d’un cabinet en chêne et d’une chaise en Formica des années 50, tous chinés par la propriétaire. Le sofa pastel s’appuie sur un fond rose pâle distillant douceur et bonne humeur.
Les arches créent par ailleurs de multiples jeux de perspectives, de cadrages et de motifs, favorisant la circulation de lumière et réjouissant l’œil par leur originalité.
Le coin salon s’agence autour d’une table basse vintage en palissandre, d’un cabinet en chêne et d’une chaise en Formica des années 50, tous chinés par la propriétaire. Le sofa pastel s’appuie sur un fond rose pâle distillant douceur et bonne humeur.
Les arches créent par ailleurs de multiples jeux de perspectives, de cadrages et de motifs, favorisant la circulation de lumière et réjouissant l’œil par leur originalité.
Photo : Art-Milan Mazaud
La tendanceuse Jaye Anna Mize de l’agence fashion Snoops partageait il y a peu dans nos colonnes notre besoin actuel de lieux sensoriellement apaisants et réconfortants. Les douces formes cintrées et les couleurs pastel, ponctuées par les touches de nature, font de cet appartement un modèle du genre.
La tendanceuse Jaye Anna Mize de l’agence fashion Snoops partageait il y a peu dans nos colonnes notre besoin actuel de lieux sensoriellement apaisants et réconfortants. Les douces formes cintrées et les couleurs pastel, ponctuées par les touches de nature, font de cet appartement un modèle du genre.
Photo : Art-Milan Mazaud
L’architecte d’intérieur n’était pas d’emblée favorable à l’intégration des toilettes dans la chambre de la propriétaire. Ce choix impose en effet aux visiteurs de passer par la chambre… Mais cela ne dérangeait pas la propriétaire et permettait d’en libérer entièrement la pièce de vie. « L’angle aigu que créait la salle de bains dans la chambre ne me satisfaisait pas et c’est ainsi qu’est venue l’idée d’adoucir cet angle en reprenant le fil rouge de l’arrondi », explique Laura.
L’architecte d’intérieur n’était pas d’emblée favorable à l’intégration des toilettes dans la chambre de la propriétaire. Ce choix impose en effet aux visiteurs de passer par la chambre… Mais cela ne dérangeait pas la propriétaire et permettait d’en libérer entièrement la pièce de vie. « L’angle aigu que créait la salle de bains dans la chambre ne me satisfaisait pas et c’est ainsi qu’est venue l’idée d’adoucir cet angle en reprenant le fil rouge de l’arrondi », explique Laura.
Photo : Art-Milan Mazaud
Après. Pour gagner de la place dans la chambre réduite par la présence de la salle de bains, le lit a été placé en alcôve et enserré de placards au niveau de la tête de lit pour créer du rangement.
Après. Pour gagner de la place dans la chambre réduite par la présence de la salle de bains, le lit a été placé en alcôve et enserré de placards au niveau de la tête de lit pour créer du rangement.
Photo : Art-Milan Mazaud
La tête de lit a été parée d’une niche en demi-cercle peinte en rose pastel, reprenant habilement le fil rouge déco.
Suspension : Leroy Merlin
La tête de lit a été parée d’une niche en demi-cercle peinte en rose pastel, reprenant habilement le fil rouge déco.
Suspension : Leroy Merlin
Photo : Art-Milan Mazaud
Après. Placée elle aussi sur estrade au dos de la cuisine, la salle de bains est réduite à la taille la plus petite possible sans rogner sur le confort. Les toilettes, à la cuvette souhaitée vintage par la propriétaire, sont placées dans une niche arrondie, de même que la vasque ronde est mise en valeur dans une arche.
Pour donner de la lumière naturelle à cette salle de bains, Laura a trouvé une astuce. « J’ai fait ajouter des briques de verre dont le reflet bleuté était assorti aux insertions de verre bleu dans le terrazzo. Nous avons dû employer des modèles rectangulaires pour gérer l’angle de la maçonnerie », explique-t-elle.
Après. Placée elle aussi sur estrade au dos de la cuisine, la salle de bains est réduite à la taille la plus petite possible sans rogner sur le confort. Les toilettes, à la cuvette souhaitée vintage par la propriétaire, sont placées dans une niche arrondie, de même que la vasque ronde est mise en valeur dans une arche.
Pour donner de la lumière naturelle à cette salle de bains, Laura a trouvé une astuce. « J’ai fait ajouter des briques de verre dont le reflet bleuté était assorti aux insertions de verre bleu dans le terrazzo. Nous avons dû employer des modèles rectangulaires pour gérer l’angle de la maçonnerie », explique-t-elle.
Photo : Art-Milan Mazaud
Des effets de carrelage donnent à cette petite salle de bains un visage à nul autre pareil. « La cliente a eu un coup de cœur pour une faïence rectangulaire vert foncé qui faisait écho à la couleur et au motif de l’entrée et des briques de verre. Nous avons décidé d’en habiller le carré douche. Un détail très osé que j’ai tout de suite adoré ! », partage Laura.
Carrelage noir : Casalux ; Applique : Ikea
Des effets de carrelage donnent à cette petite salle de bains un visage à nul autre pareil. « La cliente a eu un coup de cœur pour une faïence rectangulaire vert foncé qui faisait écho à la couleur et au motif de l’entrée et des briques de verre. Nous avons décidé d’en habiller le carré douche. Un détail très osé que j’ai tout de suite adoré ! », partage Laura.
Carrelage noir : Casalux ; Applique : Ikea
DEUX PIECES - 30 M2
Photo : Art-Milan Mazaud
Soulignons enfin le soin accordé aux finitions et aux détails. Pour gérer la tranche du terrazzo, un matériau épais à l’instar d’un carreau de ciment (environ de 2 cm), Laura Loustau a préconisé un profilé de laiton. On retrouve ce détail doré sur les poignées de portes ou les suspensions. « C’est la délicate touche chic de l’appartement », sourit-elle.
« Lorsque le 25 juin 2020 ma cliente enfin posé ses meubles dans son mignon deux-pièces, elle a eu du mal à réaliser qu’elle était parvenue à son but. Sans exploser son budget en prime », raconte Laura Loustau. De son côté la pro se souviendra de ce chantier qui n’était « que du bonheur ».« C’était une belle rencontre humaine, l’entreprise était au top et j’ai été bluffée par cette cliente qui aurait eu de quoi craquer mille fois et qui a toujours gardé son calme et la foi dans son projet », rapporte-t-elle avec émotion.
Le budget comprend :
Plomberie : 3 800 euros
Électricité : 5 000 euros
Menuiseries : 3 300 euros
Peinture : 6 350 euros
Maçonnerie / Portes : 8 500 euros
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation ? Partagez vos commentaires ci-dessous.
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Soulignons enfin le soin accordé aux finitions et aux détails. Pour gérer la tranche du terrazzo, un matériau épais à l’instar d’un carreau de ciment (environ de 2 cm), Laura Loustau a préconisé un profilé de laiton. On retrouve ce détail doré sur les poignées de portes ou les suspensions. « C’est la délicate touche chic de l’appartement », sourit-elle.
« Lorsque le 25 juin 2020 ma cliente enfin posé ses meubles dans son mignon deux-pièces, elle a eu du mal à réaliser qu’elle était parvenue à son but. Sans exploser son budget en prime », raconte Laura Loustau. De son côté la pro se souviendra de ce chantier qui n’était « que du bonheur ».« C’était une belle rencontre humaine, l’entreprise était au top et j’ai été bluffée par cette cliente qui aurait eu de quoi craquer mille fois et qui a toujours gardé son calme et la foi dans son projet », rapporte-t-elle avec émotion.
Le budget comprend :
Plomberie : 3 800 euros
Électricité : 5 000 euros
Menuiseries : 3 300 euros
Peinture : 6 350 euros
Maçonnerie / Portes : 8 500 euros
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Qui vit ici : une photographe qui a acquis son premier appartement
Emplacement : au 3e étage sur cour d’un immeuble de faubourg quartier Goncourt (Paris 10e)
Superficie : 30 m²
Date des travaux : achat en 2018. Travaux de début février 2020 à fin juin 2020
Architecte d’intérieur : Laura Loustau
Budget : 44 000 euros tout compris (détails en fin d’article)
Crédit photos : Art-Milan Mazaud