Cuisine / Salle À Manger
Des carreaux de ciment dans une cuisine contemporaine Utilisés dans les maisons dans les années 1900, les carreaux de ciment d’origine sont des trésors de cette époque. Dans leur version plus actuelle, ils se déclinent avec de nombreux motifs et coloris, tout en conservant leur fameuse résistance. Et ils donnent un sacré caractère à une cuisine moderne !
Un carrelage à cabochon très traditionnel Vive le cabochon ! Le cabochon est une petite pièce de dallage qui vient orner les coins des carreaux pour amener une composition graphique subtile. Ils sont posés régulièrement, soit de manière traditionnelle en incrusté entre les carreaux, soit par effet d’imitation, avec un carrelage qui inclut déjà visuellement le cabochon. Il permet de créer un carrelage en contraste, par exemple en noir et blanc comme un petit damier. Astuce : Il existe de nombreuses teintes de cabochon : choisissez celle qui rappellera la couleur d’un élément de votre cuisine ? Ici le noir reprend celui du plan de travail et de sa plinthe.
Le point de Hongrie Chaleureux par excellence, le parquet est synonyme d’élégance. Une caractéristique renforcée par le type de pose. On retrouve couramment le point de Hongrie dans les intérieurs haussmanniens. Élégante et dynamique, cette découpe s’adapte à nos ambiances contemporaines. Elle se caractérise par ces lames de même longueur assemblées en chevrons. Les bouts sont coupés en onglet, en général à 45°, afin de former des angles parfaits, donnant un joli motif zigzagué.
4. Rustique Les appartements parisiens n’ont pas le monopole du parquet à chevrons. Dans cette maison londonienne, cette pose a trouvé sa place en cuisine, où l’on a joué la carte du style rustique grâce à une table en bois en guise d’îlot central et de placards moulurés. Pour cultiver cette ambiance digne d’une maison de famille traditionnelle, n’hésitez pas à chiner quelques objets vintage : poignées coquilles en métal, un évier timbre d’office ou encore un robinet en bronze. Question coloris, choisissez la sobriété en déclinant le bois et le gris car ce duo a l’avantage de ne pas se démoder et le parquet à chevrons apparaîtra à la fois rustique mais actuel.
Pour délimiter l’espace Lorsque l’espace de vie communique sans grandes cloisons entre cuisine et salle à manger et/ou avec le salon, le carrelage permet de redélimiter les zones. En variante des carreaux de ciment effet mosaïque, le motif géométrique damier n’a pas dit son dernier mot. Il se révèle aussi agréable en contraste avec un parquet en bois qu’avec un sol en résine ou béton ciré, avec lesquels on l’associe le plus souvent aujourd’hui.
Pour agrandir une petite cuisine Une jolie astuce à retenir pour habiller étaler visuellement une superficie ! En carreaux de 20 centimètres plutôt que 30, le damier se révèle le partenaire idéal des petites cuisines. Mais attention : aux murs et en grande quantité, il a tendance au contraire à la rétrécir. Pour une ambiance plus chaleureuse, vintage ou campagne chic, pensez à le marier avec du mobilier en bois.
Le complice de la cuisine • Pour une cuisine nette et carré Les cuisines équipées l’apprécient pour ses formes géométriques qui les soulignent fort bien. Il s’accorde à ravir avec les meubles blancs ou noirs, mais aussi rouge grenat, bleu pétrole, vert sapin… Dans tous les cas, le carrelage à damier structure la pièce, participe de son volume. À choisir plutôt en finition mate dans la cuisine, à la différence de la salle de bains
Mélanger les types de pose En plus de mixer les matériaux, on peut imaginer mélanger les types de pose. Le parquet et le carrelage sous forme de lames peuvent se poser de la même manière selon des dessins connus (point de Hongrie, à coupe perdue, à bâtons rompus, etc.). Il peut être intéressant de combiner deux types de pose, comme ici une pose à l’anglaise pour le parquet et à bâtons rompus pour le carrelage pour obtenir un rendu original et la sensation que le parquet et le carrelage s’emboîtent parfaitement.
Identifier les circulations grâce à une pose parallèle Une maison possède des zones de circulation plus fortement utilisées que d’autres au quotidien. Une fois qu’on les a identifiées, il peut être intéressant de les délimiter pour que l’usure du parquet ne soit pas excessive, ce qui créerait des zones abîmées peu esthétiques. Le carrelage ou des carreaux de ciment se prêtent très bien à un usage intensif. Les lames de parquet seront posées en parallèle de ce « couloir » visuel pour conserver la dynamique du sens de circulation.
Ajouter des lames horizontales De nos jours, de nombreux intérieurs ont supprimé des cloisons pour ouvrir et désenclaver les volumes, notamment les cuisines. Dans un appartement ancien, on a parfois la chance de jouir d’un beau parquet ancien, comme ici avec une pose à bâtons rompus, qui offre un dessin dynamique. Ce type de parquet se marie très bien avec du carrelage graphique, type carreaux de ciment. Pour que la transition se fasse harmonieusement entre ces dessins à la forte présence visuelle, il peut être intéressant de poser des lames horizontales qui arrêteront le parquet en offrant une délimitation nette entre les deux espaces.
Une autre solution pour utiliser le blanc sans sombrer dans la monotonie : utiliser des carreaux hexagonaux dont les lignes forment une toile graphique et subtile. Astuce : Laissez la forme des carreaux rythmer la transition avec le reste de votre mur, comme ici, et restez minimaliste dans le choix de vos rangements muraux et de vos luminaires.
Carreaux en labyrinthe Qui a dit que le carrelage blanc ne permettait aucune créativité ? Pour ceux qui ne jurent que par cette teinte lumineuse et sobre, bousculez les codes habituels en posant vos carreaux non pas « alignés » ou à l’horizontale, mais de façon à créer un labyrinthe. Astuce : Pensez à bien prendre vos mesure pour que votre dessin tombe juste.
Angle à motifs L’effet mosaïque se décline à volonté pour créer du mouvement sur un mur. Ici, une pluie dorée semble tomber des placards de cuisine. Graphique et efficace ! Les tons dorés, argentés ou brillants sont propices aux reflets et constituent de très bons choix. Sinon, tranchez avec un coloris vif si la couleur dominante est plutôt foncée. Astuce : Chez vous, partez d’un angle pour décliner votre motif.
3. Briques en trompe-l’œil Apportez du caractère à votre cuisine en posant un carrelage imitation brique. Selon le style de votre cuisine, le trompe-l’œil peut retendre le relief exact de la brique classique de type « loft », ou afficher un effet glacé type « métro » mais dans un coloris foncé comme le gris (voir photo ci-dessous). + poutre au plafond
Tommettes inachevées Première solution pour insuffler un vent de modernité dans une cuisine minimaliste, opter pour une mise en place faussement négligée ou inachevée. Ici par exemple, des tommettes composent un vrai tableau, habilement mis en valeur par l’absence d’étagères et par un mur épuré. Astuce : Jouez les contrastes de couleurs et de matières et choisissez vos carreaux format « tommette », c’est-à-dire hexagonaux. Leurs dimensions les rendent plus faciles à maîtriser et à poser.
Une même praticité La différence n’est pas seulement dans la forme de la chaise, elle peut aussi l’être dans la manière de s’asseoir. Dans ce petit studio il fallait redoubler d’astuces pour gagner de la place. L’architecte d’intérieur a trouvé la solution idéale en choisissant d’associer au coin repas une banquette avec coffre de rangement intégré. + verrière
Une même proportion Cette salle à manger immaculée et très structurée fait la part belle à la symétrie. Étagères de rangement, table, chaises et luminaires, tout est dans un axe parfait. Pour réveiller cette belle harmonie sans pour autant surcharger l’espace, l’architecte a choisi de mêler deux chaises en bois au reste du mobilier épuré. Une bien belle idée pour recentrer le regard sur la table.
Ne pas Mal délimiter le coin repas: À chaque fonction son identité, y compris au sein d’une même pièce, et ce, quelle que soit sa taille ! Diverses astuces d’aménagement et de décoration facilitent la délimitation visuelle de la salle à manger. Dans cet exemple parisien, les trois suspensions ainsi que le code couleur noir + bois délimitent d’un seul coup d’œil le coin repas.
Ne pas Réaliser sa décoration avant l’achat du mobilier: En aménagement et décoration d’intérieur, les séquences s’enchaînent selon des principes structurants. Le choix du mobilier de la salle à manger est à mener avant tous ceux inhérents à sa décoration. La raison : il est plus aisé et cohérent d’assortir la couleur des murs, du papier peint et des textiles au mobilier que l’inverse ! Dans cet exemple australien, on apprécie l’harmonie entre la table, les chaises, la console, le miroir et les luminaires.
Ne pas Mal positionner la table : Le choix de l’emplacement est stratégique ! Dans le prolongement du salon, de la cuisine ouverte, un coin d’une pièce : optez pour celui qui s’adapte le mieux à votre façon de vivre. Ici, l’espace salle à manger évite les allers-retours avec la cuisine et invite au partage avec sa famille et ses amis quand on prépare à manger… ou que l’on veut garder un œil sur les devoirs des enfants ! Les mesures à connaître : • Pour chaque personne, comptez 60 centimètres de largeur minimum sur la table ; • Autour de la table, comptez minimum 45 centimètres pour s’asseoir et 120 centimètres pour le recul des sièges sans passage derrière, 150 centimètres pour une circulation fluide
Un tapis est déconseillé pour des questions d’hygiène, notamment avec des jeunes enfants. C’est une option à réserver pour les salles à manger peu utilisées ou si l’on veut brouiller les codes du genre et identifier visuellement la zone repas, comme ici. Autre point négatif : le tapis réduit visuellement la taille des petites pièces. Mettre un tapis à l'espace salon
Ne pas Mettre trop de chaises : Le nombre de chaises dépend de la taille de la table et de son usage. Avec une table rectangulaire de 2 mètres de long, prévoyez six chaises maximum (quatre face à face et deux aux extrémités). Pour des dimensions inférieures, limitez-vous à quatre et prévoyez des chaises supplémentaires facilement accessibles pour les invités. Dans cette salle à manger de Stockholm, les belles proportions de la table sont équilibrées avec quatre fauteuils emblématiques du design scandinave. Un choix idéal pour une famille avec deux enfants. L’astuce : Pour donner du rythme à votre table, diversifiez les assises !
Certains matériaux sont plus fragiles que d’autres. Leur durabilité et leur adaptabilité au rythme de vie doivent guider votre choix. Ainsi, une table en verre se raye facilement : à éviter avec des enfants donc. Tentez le verre granité, plus résistant : vous adorez cette matière !
Une table de salle à manger en bois laqué, très contemporain, déçoit parfois car ce revêtement de surface est fragile. Les matériaux idéaux ? Le placage bois, facile d’entretien et résistant, et la céramique, qui supporte la chaleur et les chocs.
Le choix de la table à manger passe, notamment, par la forme de la salle à manger, rappelons les fondamentaux : une table carrée rétrécit visuellement une pièce rectangulaire ; une table rectangulaire dans une pièce carrée n’optimise pas l’espace à vivre. Dans cet exemple finlandais le choix de la table ovale – un compromis entre le carré et le rond, très tendance – invite à une modularité bienvenue dans une famille ou un couple qui reçoit régulièrement ses amis. Le plus : opter pour un modèle avec rallonge !
Respecter les proportions de sa pièce, c’est aussi tenir compte de l’espace disponible. Le principe : adapter la taille de la table à celle de la salle à manger. Ici, on apprécie la cohérence entre la magnifique table rectangulaire et l’espace à vivre qui l’accueille. Les bonnes proportions à connaître : • Dans une salle à manger de 15 m², sélectionnez une table de 80 centimètres de large et de 200 centimètres de long maximum ; • Dans 20 m², optez pour 90 centimètres de large et 220 centimètres de long ; • Au-delà de 25 m², tout est permis à partir de 110 centimètres de large et 250 centimètres de long.
Choisir une table inadaptée à la pièce La table doit rester l’élément fort de la salle à manger. Le choix de la forme et de la taille dépend de la dimension et du format de la pièce ainsi que des habitudes de vie. Dans cet exemple, la table ronde apporte de la douceur et de la fluidité à une pièce carrée. Autre atout qui plaide en faveur de la forme ronde : la convivialité, car les personnes attablées sont proches les unes des autres.
Oublier les coins et les angles Un endroit qui n’est pas éclairé disparaît et rétrécit visuellement une pièce. Dommage eu égard au prix du mètre carré dans certaines villes ! Veillez à ce que chaque zone bénéficie d’un éclairage direct ou indirect, sans tomber dans l’excès (une lampe dans chaque angle) + priorité au variateur de lumière par rapport au halogène
Choisir le même éclairage pour toutes les pièces S’il y a une règle à retenir, c’est celle-ci : à chaque espace de vie sa lumière. Dans une cuisine fonctionnelle, lieu de partage et de convivialité, on mélangera un éclairage focal doux au-dessus du bar ou du coin table (une dalle lumineuse LED très tendance, par exemple) et puissant pour le plan de travail (spots sur rails ou bandeaux, suspension alignée) afin de cuisiner dans des conditions agréables et en toute sécurité !
Cloisonné une chambre dans un studio: Avec des stores coulissants Le rendu est plus épuré et contemporain qu’avec des rideaux, mais les avantages restent les mêmes en termes de modularité. Les stores à panneaux coulissants ouvrent et ferment l’espace selon les besoins, ne réduisant pas le volume de la pièce. Astuce : Vous pouvez jouer sur la transparence pour gagner en légèreté, ou miser sur un tissu opaque qui préservera votre intimité.
Q